Comme vous le savez peut-être, le jour du Seollal le 23 janvier 2012, la Corée s’apprête à entrer dans l’année du dragon. Pour fêter ces évènements, les principaux sites touristiques organisent de nombreux évènements saisonniers, avec au programme concerts, expositions, activités et autres jeux traditionnels coréens.
Découvrons ensemble le Musée National Folklorique situé dans l’enceinte du palais Gyeongbokgung, et son exposition saisonnière sur le thème du dragon intitulée “Rêve de bon augure du dragon”.
Le Musée National Folklorique est un excellent moyen de découvrir la vie quotidienne des Coréens d’autrefois. Il est ouvert tous les jours sauf le mardi, et l’entrée est libre.
L’extérieur du musée est tout aussi intéressant à visiter que l’intérieur. Les quelques minutes de marche nécessaires pour atteindre le bâtiment proprement dit depuis le portail d’entrée sont un véritable voyage dans le folklore de la Corée.
Un peu plus loin, nous pouvons visiter une ancienne maison campagnarde. Suivez notre charmante guide !
Juste avant d’arrive au bâtiment du musée, vous serez accueillis par les fameux Sibijisin, les douze animaux du zodiaque chinois et dieux de la terre en Corée. Ne manquez pas de prendre une photo près de votre animal de naissance !
La partie intérieure du musée est divisée en trois grandes parties, plus deux salles pour les expositions spéciales et saisonnières. Allons d’abord voir l’animal mis à l’honneur cette année.
On nous explique que le dragon est un animal mythique composé d’éléments de différents autres animaux, et qu’il possède donc les attributs de ces animaux. Le dragon est donc un animal particulièrement puissant. Un rêve de dragon est de très bon augure, d’où le nom de l’exposition... Comme on peut le constater, le dragon est associé à la royauté et à l’autorité, et on le retrouve sur les vêtements et les objets utilisés par les souverains de Corée.
A la sortie de l’espace d’exposition temporaire se trouve une oeuvre d’art réalisée par des jeunes handicapés qui ont réalisé eux-mêmes leur propre “rêve du dragon”.
Ne quittons pas l’endroit sans un petit souvenir : nous pouvons imprimer ici nos propres petites amulettes !
Continuons vers les expositions permanentes, qui sont tout aussi intéressantes !
La première salle présente l’histoire du peuple coréen, de la préhistoire jusqu’à nos jours. Musée folklorique oblige, l’exposition met l’accent sur la vie quotidienne des habitants de la péninsule au fil des époques.
On s’arrêtera plus précisément sur la création de l’alphabet Hangeul par le roi Sejong, qui a évidemment bouleversé la vie des Coréens. A l’instar du musée Sejong sous la place Gwanghwamun, des installations interactives avec écran tactile nous expliquent la construction et l’usage du Hangeul d’une façon ludique.
La Corée a longtemps été un pays d’agriculteurs, avant son industrialisation rapide dans la seconde moitié du XXème siècle. La deuxième partie du musée est donc consacrée à l’agriculture au fil des saisons.
On assiste donc à tous les moments de la vie des fermiers, y compris le kimjang, période de préparation du kimchi dont nous vous avons déjà parlé !
Finalement, la troisième partie passe en revue la vie entière d’un Coréen, plus précisément d’un membre de la classe aisée sous la dynastie Joseon (1392-1910), depuis la naissance jusqu’à la mort, en passant bien évidemment par le mariage.
On peut également y admirer des instruments de musique, l’officine d’un médecin ou une cérémonie shamanique.
La visite n’est pas finie, et une dernière belle surprise nous attend à l’extérieur ! Une rue entière du milieu du XXème siècle a été reconstituée, avec une foule de détails. Rien ne manque : bandes dessinées, dessins animés en noir et blanc, snacks de notre enfance...
Prêt pour un voyage dans la Corée d’autrefois ? En voiture !
J'ai beaucoup aimé ce musée! Au printemps avec les fleurs de cerisiers c'est l'idéal pour une aprés-midi détente et culture !
RépondreSupprimerC'est un musée que j'ai beaucoup apprécié parce qu'il m'a permis de découvrir d'une façon agréable et facile un mode de vie bien différent du nôtre .
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